Un nouveau taff', des tests ? Seto é akashi.

« A qui sait comprendre, peu de mots suffisent. » La mission finit, Akashi avait attendu que le policier s'occupe de la paperasse occasionné par cette mission. Il espérait simplement que le bonhomme ne confonde pas inconscience et mort. Une fois ceci fait, les deux hommes se rendent dans le restaurant du coin pour profiter d'un café bien mérité.

Et je l'avais regardé, longtemps. Il mangeait comme un glouton, s'en mettait partout. C'en était impressionnant ? Je ne pus m'empêcher d'apprendre que cela faisait peut-être parti de la formation de la police. Je n'avais presque rien mangé, mais n'avait pas manqué de piquer le dessert qu'il avait repoussé. Moi, j'avais encore la place. Il me parlait des vices du métier, comment cela fonctionnait. J'y faisais attention. J'étais une éponge, j'absorbais tous ce que les autres savaient, on pouvait certainement le voir à mes yeux, brillants même dans la lumière, fixait sur le jeune homme et sa cagoule verdâtre. Je faisais attention à tous ce qu'il disait, je retenais tout et... Je pourrais lui ressortir ce qu'il me dit dans dix minutes, avec les mêmes mots, les mêmes phrases, sans problème grâce à ma mémoire, de base, plus compétente et en plus de cela entraîné par mes années de travail.

« Qu'est qui vous prends le plus de temps, dans votre métier ? » Je voulais bien le savoir, si c'était de manger, c'était pas la peine. Après, s'il a fait le tour du monde, cela peut-être enrichissant pour les dix prochaines années. Tranquillement je finis mon désert léger, doucement pour faire le contraste. Ma posture naturelle me donnait une allure charismatique, le dos droit, les habits élégants, le visage neutre la plupart du temps, mais pouvant se transformer en une peinture rayonnante lorsque je suis en compagnie de bonne personne. « Que vous a t-il appris ? Je peux envisager le passage de grade sans attendre le prochain examen ? »

Des questions de forme, j'allais de toute manière m'incruster dans la police, ne serais-ce que pour perfectionner ma présence et mon esprit critique. Il est vrai qu'ils doivent tous les jours faire face au vrai ou au faux.

« Je ne dis pas le contraire, mais cet examen reste une perte de temps. Du temps que je pourrais passer à me perfectionner me servira à pulvériser de simple gamin ne sachant même pas qu'ils ne sont que des pions. » Ricana-t-il. Non pas qu'il se pensait pion, il se pensait bien plus que cela. IL valait quelques choses. « Cet esprit d'analyse est bien plaisant, possédez-vous des affaires non-résolu ? Qu'est-ce que je rêverai de me plonger la dedans. » Dit-il tranquillement, jaugeant le vert du regard. Il était observateur, quelques choses lui paraissait bizarre chez cet homme qu'il appréciait, à première vu... mais, un arrière goût pour l'instant sans goût le titillait. Cet arrière goût sera-t-il bon, ou mauvais ? C'était une histoire qui allait être écrite. « Et... Qu'avez-vous à m'apprendre ? » Dit-il dans un sourire. Il lui faudra être convaincant.