akashi é seto → voleur, passe un sale quart d'heure.

J'me baladais, tranquillement. Les mains dans les poches, mes yeux jaugeant chacune des personnes que je croisais. Comment en étais-je arrivé là ? Ce matin, l'ennui m'avait complètement gagné, à quoi bon continuer de m'entraîner ? J'étais donc partit afin d'assouvir ma soif de liberté, je voulais voir un peu plus que ce village ninja, au moins pour cette journée. C'est pourquoi, non content de me balader dans les rues du village ninja, j'étais maintenant dans le pays de la terre, entrain de voguer de ville en ville sans vraiment me soucier de ce que je laissais derrière moi. J'avais, à ce moment là, une vision très horizontale. Je voulais aller loin, où les nuages s’arrêtaient-ils ? La terre était-elle vraiment ronde ou, en marchant tout droit pendant un certain nombre d'année, on arrive à un cul de sac ? C'est seulement en le voyant qu'on s'exclamait heureux. Pour l'instant, le jeune Seijurõ se devait d'assouvir sa soif de découverte. Et, même si je parlais de moi à la troisième personne, tel un demi-dieu, je savais que je ne m'arrêterai pas.

Mais cette échoppe et cette odeur qui chatouille mes narines me donnent envies de m'arrêter. Je pose donc mes deux fesses autours d'une des tables pour commander, en fixant dans le blanc des yeux le serveur, une bonne tranche de viande avec beaucoup de jus. J'aimais profondément la viande et je jugeais la protéine comme étant certainement ce qu'il y a de plus important dans un régime alimentaire. C'est à ce moment-là, passant devant moi, qu'un homme masquait percute une jeune femme, s'excusant, celui-ci semblait être gêné. Pourquoi ? Un uniforme noir, les yeux cachaient d'une paire de lunette drôlement obscure, un fin tissu noir cachant le bas du visage. Il portait une tenue violette foncé sur le reste du corps et se déplaçait très... Silencieusement. Lorsque je le perdais de vue, il se faufilait entre les gens sans les toucher et sans que ceux-ci ne les remarquent. Concentrant quelques uns de mes sens, je trouve dans cette direction, un mélange de fruits sauvages et de broussailles. Cette homme se dirigeait droit vers le village.

Je ne m'en préoccupe pas plus, à quoi bon et fini mon repas, pour finalement rentrer dans le village qui ne se situait qu'à quelques kilomètres de cette petite ville marchande. Les gardes semblent sous le choc, que s'était-il passé ? Je reste sur place, observant les alentours, tout en donnant quelques baffes aux gardes. On me poserait certainement des questions pour savoir ce que je faisais sur les lieux.

La lune se pointait. Des lueurs rouges atteignent nos cieux d'habitude immaculés. Je laisse échapper un ricanement tout en soulevant légèrement la paupière d'un de nos hommes. Bon dieu, il n'y était pas allé de main morte. Tranquillement, je me déplace jusqu'au second, au vue de son expression faciale, c'était le second. Il avait commencé par l'autre, cela se voyait facilement aux traits tirés vers l'arrière, signe d'une intention d'hurler. Je pense qu'il n'en a pas eu le temps. Si j'avais quelques notions dans le domaine aqueux, je les aurai bien réveillés. Tranquillement, je me retourne. Il devait être venu de la gauche, commencé par le garde posté de ce même côté avant de se précipiter vers le second pour l’assommer de manière vulgaire. Pas très bon travail, mon cher. Cette analyse est rapide, je ne m'en formaliserai pas.

« Je pense que quelqu'un voulait rentrer dans le village, mais comme il voulait pas... Disons qu'il les a... Couic. M'voyez ? » Je laisse échapper un bâillement. Mes cheveux sont éclairés par le faible rayonnement lunaire, sa lueur blanchâtre rends mon teint presque surnaturel. « J'ai des raisons de croire qu'il venait de la gauche, donc de votre droite. » Je ne le prenais à peine pas pour un con ? Mais si, comme je le croyais, c'était un ninja. Il allait obligatoirement être entraîné par ces événements qui engage la tranquillité de notre petit village. Je me dirige donc vers lui, pour me mettre à ses côtés. Il était bien plus grand que moi.

« Je peux rajouter, sans me tromper, qu'il a commencé par celui du même côté, ne neutralisant pas l'autre par la même occasion. Un jeune qui a peur de tuer, peut-être... Nous savons tous deux que, si c'est le cas, il ne fera pas long feu. Enfin, il s'est ensuite occupé du deuxième. » Je laisse alors échapper un petit sourire. Dans la vie, il fallait savoir se mettre en valeur. Je m'avance alors pour entrer dans le village, prenant une inspiration. Les odeurs étaient récentes. Je savais à peu près, pour être quasiment sûr que c'est l'homme que j'ai croisé ce matin, par où il s'était dirigé. « Je pense pouvoir affirmer, avec une marge d'erreur qui m'innocente si je me trompe, qu'il est partie par là. » Je laisse ma main aller frotter ma nuque. « Sinon, moi c'est Akashi et j'crois que, pour avoir vu le gars, j'peux vous aider. »

Citation :

Son statut de proto lui permet de mieux voir les détails grâce à son sceau faiblard, sa mémoire de mieux les retenir. A l'aide de son odorat, il fait le liens entre le bonhomme qu'il a vu le matin même et les corps retrouvés. Sa mémoire et sa vue, lui permette de se souvenir des détails de l'apparence du bonhomme, il en tire un éventuel âge, il le pense jeune quand il le met en liens avec les actions du bonhomme.

« Vous me paraissez bien douteux, monsieur. Je suis un ninja d'Iwa depuis maintenant quelques mois. » Je laisse échapper un soupire, à quoi bon ? Dans le monde dans lequel nous vivons, la parole ne vaut rien. Heureusement, je possède quelques choses qui vaut plus que la parole. Je compose une série de signe, pas très longue, mais en prenant mon temps. Il était nécessaire de lui montrer que je ne faisais rien de dangereux pour lui. « Du calme, je vous prouve juste quelques choses, vous ne pourrez que me croire après cela. » Je me dirige ensuite vers un des gros cailloux que nous avons dans le coin, le touchant avant de le prendre dans ma main pour le soulever. « Vous voyez, la technique secrète de Pierre Onooki. Doutez-vous encore ? » Je laisse échapper un soupire, je ne suis qu'un Gennin qui passe son temps dans sa baraque. Il était inutile pour nous de douter l'un de l'autre, je ne lui en veux pas de douter de moi, mais n'est-ce pas dangereux pour moi de ne pas douter de lui ? « Je ne vous demanderai pas de me prouver votre appartenance au village, vos habits sentent le village, votre bandeau est originale et ne contient que votre odeur. Vous ne l'avez donc pas pris à quelqu'un d'autre. »

Je laisse mes doutes de côté, m'avançant plutôt vers la direction que j'avais, plus tôt, montré du doigt. Il me fallait maintenant ne pas me tromper. On passait devant quelques échoppes, nous dirigeant vers le palais du Tsuchikage. J'étais chaud, j'avais bien envie d'me laisser aller, juste un petit peu, avec ce gars qui semblait être un danger pour le village. « Avez-vous reçu un ordre de mission, ou quelques choses comme ça ? » Enfin, je dis ça, mais peut-être n'était-il même pas intéressé par celle-ci. Avait-il quelques choses à voir avec celle-ci, ou n'était-il que quelqu'un qui rentre d'une mission difficile et qui doit encore se taper un imbécile ayant décidé de voler le village ? « Vous m'avez l'air fatigué. Si notre invité est hostile, pensez-vous pouvoir participer à la joute ? » Je laisse échapper un ricanement, ne t'inquiètes pas, mon grand, cela restera entre nous.  

Alors qu'avant, il ne me faisait pas confiance. Je sentais maintenant son regard pesant m'observer, moi, mes mimiques, mes réflexions, ma façon de penser. Cet homme me sondait, peut-être allait-il trouver quelques choses ? Par son insigne, je savais qu'il faisait parti de la police, réussir à dégoter un stage dans celle-ci serait certainement un bon plan pour ma progression futur. Avec un sourire, je me dis que c'était possible, j'allais essayer d'entrer dans celle-ci en temps que stagiaire, cela me ferait obligatoirement obtenir un peu d'expérience. Et puis, mon maître était actuellement en mission, donc j'étais libre. Cet ANBU ne me raconterait de toutes façons pas l'objet de celle-ci.

Tranquillement, je jette un coup d'oeil sur lui, je ne me trompais pas. Enfonçant mes mains dans mes poches, songeur. D'un seul coup, mes épaules s'affaissèrent. « Oh putain ouais, une bonne tasse de caféine... » L'eau à la bouche, ma salive semblant prendre la saveur d'un bon café au lait. Je rejette ma tête en arrière. « Yareeeeeeeeee. Vous m'en avez donné envie. Soyez sûr qu'à la fin de c'te mission, j'm'en enverrai un. » Une ouverture, si le monsieur souhaitait faire plus connaissance, il n'aurait qu'à me proposer le café une fois le méchant attrapé. Enfin, le bâtiment montrant le kanji de la terre apparaît dans nos visions.  Nous n'étions certainement plus loin. Mon odorat m'avertit, il est passé par là. « Attention, il est passé par ici. » Agenouillé au sol, je compose une série de signe, j'avais deux techniques aux choix, dont une ayant une marge d'erreur trop important. Composant un unique signe, je ferme mes yeux. Laissant mon esprit analyser chacune des présences qu'il croise. Me souvenant de chacune des empreintes chakratiques des personnes que j'ai déjà croisé, grâce à ma mémoire dite eidétique, je peux affirmer avoir déjà senti, ou non.

Un sourire au visage, je me retourne vers lui. Bonne ou mauvaise nouvelle ? « Je l'ai retrouvé. Fruit sauvage et broussaille, pas de doute. » Songeur, je pose ma main sur mon menton. « Après je suis jeune, je n'ai qu'une idée subjective de sa puissance. La force d'un ninja est de caché les informations et de les retrouver, s'il est plus fort que moi, cela peut-être un piège si j'ai mal caché qu'on le pistait. » Je n'ai pas désactivé ma technique de senseur, je sais donc à peu près ou me diriger. Tout en continuant de parler, sortant de mon corps, un clone parfait de moi se place à mes côtés. « Il va me servir de chaire à canon, s'il est tué, on pourra dire que j'ai eu un instant de génie. Je ne souhaite cependant que peu mourir maintenant, monsieur l'ninja. » Soudain, comme un flash, quelques choses me revient. Je me retourne, une mine boudeuse au visage. « C'est pas cool, vous m'avez même pas dit votre nom. »

Un gosse.
 

Citation :

Ninpô : Kagura Shingan
L'utilisateur, après quelques secondes de concentration, détecte le chakra de l'adversaire et peut le localiser. Il peut aussi sentir sa force et sa capacité en chakra.

Technique de dédoublement
Cette technique permet à son utilisateur de pouvoir se dédoubler instantanément. Une fois dédoublé, le Chakra est divisé en deux entre l'original et la copie. Le dédoublement ressemble beaucoup à la technique du Clonage d'Ombre (Kage Bunshin no Jutsu) si ce n'est que l'utilisateur n'a pas besoin d'accomplir de sceaux ou de mudra pour l'exécuter et que le nombre de division semble limité à deux. La copie a ainsi, tout comme un Clone d'Ombre (Kage Bunshin) les mêmes capacités que l'original dont elle est parfaitement similaire.

Seto. Je ne le connaissais pas. Je le trouvais bien observateur. Songeur, je suis la piste que j'aurai de toutes manières suivies, quoi qu'il arrive, mon clone était devant moi. S'il se passait quelques choses, c'était lui qui prenait. D'un seul coup, il se met à me frictionner les cheveux, je relève les yeux vers lui, m'arrêtant presque sec. Quelle surprise ? Pourquoi avait-il fait ça ? Une technique ? Passant ma main sur mes cheveux, comme pour trouver une atteinte à ma confiance, rien. Que signifiait ce geste ? Comme pour ne pas qu'on se moque de moi, je baisse les yeux, mes doigts viennent effleurer mon menton, une position typique d'une personne en pleine réflexion. Sans vraiment comprendre pourquoi, une sensation de bien-être envahit mon bas ventre, j'avais confiance. Et sans que je ne comprenne plus, j'éprouvais le besoin de briller, je voulais que ce gars m'observe et me trouve fort. Pour qu'il soit fier de moi ? Cela devait être les hormones, car je ne comprenais absolument pas ce qu'il se passait.

Perdu comme un animal blessé. Je relève la tête, fixant l'univers, ma destiné, droit devant moi. Je souhaitais forcer le destin, je voulais être fort. Dans ce monde... Winning is EVERYTHING! J'avais bousillé la moitié de mon chakra en un clone, mais honnêtement, je n'en voyais pas l’intérêt actuellement, pas avec l'état d'esprit qui m'habite. Je voulais me battre, sentir mes muscles se bander, le sang affluer jusque dans les plus petites veines. Ma peau devait rougir, mon potentiel maximal allait être multiplier par dix. Mon talent naturel force la porte des puissants. « C'est facile. » Je n'éprouvais, tous bonnement, aucune difficulté à pister, mes yeux s’accommodaient à chaque détails, chaque choses qui ne devraient pas être là attiraient mon iris et me faisait réfléchir. Mais, d'un autre côté, avec cette phrase, il me donnait une importance dans la mission, comme un sous-fifre ou un membre de son escouade, sourire au lèvre, je pénètre dans le bâtiment, dans la pénombre. « Je n'ai aucune difficulté à voir, si vous n'avez pas besoin de lumière, on peut continuer en comptant sur la surprise. Seto. » Pas de sensei, pas de marque de respect. Je ne savais simplement pas comment lui parler. Quelle marque de politesse pouvait bien lui être attribuée ?

Avançant dans la pénombre, m'assurant d'être suivi sans m'occuper plus de ça de lui. Mes yeux, actuellement, pouvait ressembler à ceux d'un chat. Brillant dans le noir, leurs couleurs luisantes dans l'obscurité. Sans qu'il ne le remarque, le clone que je n'avais pas utilisé vient se coller à mon corps, annulant la technique, me redonnant 80-85% de la dépense. « Je ne pense pas qu'il sera nécessaire, mauvais calcul de ma part. » Chuchotais-je. La pièce... Il s'était dirigé dans la bibliothèque, l'instant de la rencontre était imminent. Je me glisse dans la pièce sans un bruit, disparaissant complètement des sens de tous, plus de bruit, plus de chakra, rien. Aucun détail susceptible de me faire repérer.

Citation :

Ninpô : Fukashi
L'utilisateur peut devenir littéralement invisible. Technique transmise d'empereur à empereur depuis des générations. L'utilisateur pourra, en sacrifiant l'offensive, devenir complètement invisible en se soustrayant d’odeur, de bruit ou de chakra. Dès qu'une manipulation du chakra est exécuté, la technique s'arrête.

+ Annulation du clonage, qui n'est pas utile, finalement.

 

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C'était mon élément, j'avais été forger pour cela. Lui, l'ignorance et la sensation d'avoir baisé le monde. Dieu, qu'il devait se sentir puissant et sûr de lui, n'est-ce pas normal? Il allait voler le parchemin contenant les plus puissantes techniques du monde shinobi, à sa place, je serai émoustillé. Cependant, j'étais là. Moi, mon odorat, mon ouïe, mon instinct. J'étais un animal. Un chat. J'étais devenu le silence, mais ne devait-il pas sentir le poids de la mort sur les épaules ? La faucheuse était déjà situé derrière lui, moi, dans l'ombre. J'hésitais. Le tuer ? Le neutraliser. Il ne servait à rien. Mais il ne servait à rien de le tuer. Saisissant mon kunai, la lueur rouge de mes yeux luisant dans le noir.

Un déplacement rapidement, pas un bruit, j'étais dans mon élément, derrière lui, sans un bruit. Je compose un signe, avant de poser ma main sur son crâne, trop occupé à chercher. L’électricité traverse mon corps, pour neutraliser directement le siège de l'activité humaine. J'avais oublié mes câbles de ninja, par manque d'argent, mais j'aurai très bien pu l'enrouler dans les câbles et le saucissonner.  « Vous pouvez venir. » Dis-je en neutralisant ma technique me rendant invisible. Tenant, au creux de mes mains, le parchemin des techniques interdites. Ne pourrais-je pas me barrer avec pour devenir puissant ? Un dilemme? Absolument pas, j'étais déjà bien assez fort. Pensais-je en reposant le parchemin, à sa place originel. « Lui donner une punition exemplaire calmerait les autres amateurs de kinjutsu. » Dis-je en baillant. Maintenant ? Pourquoi pas un café une fois que quelqu'un aura ramassé le corps.

Citation :

Ken : Muon Satsujin no Jutsu - Avec PNJ only.
Muon Satsujin Jutsu, la capacité de commettre un homicide silencieux. Usant de sa vitesse et de discrétion à son paroxysme, le ninja apparaît alors instantanément derrière sa cible sans la prévenir et ne lui octroyant aucun moyen de défense (à part si la défense a été prévue). Momochi Zabuza était connu comme un expert de cette technique au cours de son temps avec l'ANBU de la Brume.

+ Génération d'une technique Raiton sur la boite crânienne. Pas de puissance, il disjoncte simplement. Tu peux l'associer à la technique de ma FT que tu veux.